Tout savoir sur le soja (Partie II)

D’ici quelques jours, « le joli mois de mai où les fleurs volent au vent » annonce la période des semis de soja dans notre région.

Pour réussir le semis du soja, il est préférable d’attendre que le sol soit suffisamment réchauffé. Une température de la terre entre 8 et 10° C donne une meilleure garantie de germination des graines de soja.

Le soja réclame des sols avec une bonne réserve hydrique et, pour assurer la réussite de la culture, le choix de la variété se révèle important.

Il s’effectue selon une typologie précise et nécessite une densité de semis différente suivant la variété retenue.

La profondeur du semis se situe entre 3 et 4 centimètres. L’écartement du semis peut être à faible écartement ou à grand écartement de 30 à 40 centimètres.

Pour garantir la pousse du semis, le soja nécessite une inoculation avec des bactéries du genre Bradyrhizobium et de l’espèce japonicum.

Cette bactérie permet au soja de fixer l’azote grâce à son équipement enzymatique et à l’apport des substrats carbonés issus de la photosynthèse de la plante.

Lorsque la symbiose fonctionne correctement, la plante parvient à assurer entre 80 et 90 % de ses besoins en azote par fixation biologique.

En France, la culture du soja s’inscrit dans le respect de la biodiversité. Le soja représente un bon relais d’assolement au même titre que le pois ou la lentille.

Comme le soja possède la capacité de capter l’azote de l’air et à le fixer dans le sol pour la culture suivante, cela permet de diminuer significativement l’utilisation des intrants.

Selon Sojaxa, en 2021, environ 453 000 tonnes de soja ont été produites en France. 20 % de la production est destinée à l’alimentation humaine. ¼ du soja cultivé en France est produit en agriculture biologique.

Lors de l’élaboration de ses produits, KŪRA n’emploie que du soja garanti sans OGM et issu de l’agriculture biologique.