Connaissez-vous vraiment le riz ? (Partie IV)
Le tôji de Kura recèle plusieurs trésors pour élaborer son saké. Évidemment, il garde jalousement son kôji, la matière vivante qui ensemence le divin breuvage.
Mais, plus surprenant, vous pouvez trouver notre maître brasseur les mains plongées dans une mer de perles nacrées. Que fait-il avec ses faux airs de pirate contemplant sa dernière prise ?
Notre tôji s’apprête à créer une nouvelle cuvée de saké. Avec le plus grand soin, il a sélectionné le meilleur riz pour la réussir. En effet, le saké exige un riz très particulier, délicat à se procurer.
Ces grains se comparent, effectivement, à des pierres précieuses finement taillées. Chaque grain est poli pour lui enlever l’amidon qu’il contient.
Suivant le degré de polissage, le breuvage obtenu aura une saveur et une qualité différente.
Le riz à saké n’a pas pour vocation à être consommé comme aliment.
Vous l’avez compris, celui-là n’a pas seulement l’apparence d’une perle, il représente LA matière première de la boisson. Seul le savoir-faire du tôji de Kura permet la sélection d’un riz optimal pour la préparation d’un saké de qualité.